Proxima du centaure

Wilco, le narrateur, est amoureux de Nicole qu’il surnomme Apothéose. Chaque matin, il la regarde passer en bas de chez lui. Un jour, pour la voir encore mieux, il monte sur son bureau qu’il a poussé devant la fenêtre. Le jeune garçon de quinze ans chute alors du cinquième étage. Transporté à l’hôpital, il comprend que son corps est brisé. Privé de la parole, le rêve devient vite son moteur pour les mois à venir. Un thème très dur traité avec beaucoup d’humour. Les parents de Wilco mettent tout en oeuvre pour « faire diversion », pour nier la gravité de l’état dans lequel se trouve leur enfant. Leur comportement apparaît très décalé : la mère s’excuse auprès de son fils à chaque fois qu’un visiteur utilise les toilettes ou mange un bonbon qui lui était destiné, le père veut à tout prix faire changer la fenêtre pour que son fils admire les étoiles. Entre l’ironie et le rêve, le lecteur ne sait finalement pas où se situer dans cette intrigue au dénouement tragique. (C.G. et A.E.)