Prunelle de mes yeux

BRAMI Élisabeth, DAISA Karine

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Erreur d’aiguillage ? Élisabeth Brami et Karine Daisa ont envoyé au pays de l’enfance un petit livre à l’écriture brève, en osmose profonde avec de magnifiques paysages surréalistes où se déroule un drame muet entre personnages invisibles. La petite voiture rouge symbolise l’enfant, une paire d’escarpins sa mère. « Prunelle de mes yeux », comme l’appelle celle-ci, voit un jour se faufiler, entre lui et elle, un inconnu, apparu et disparu comme un lézard, mais un petit lézardeau s’est caché dans le ventre maternel, et c’est lui maintenant le trésor. S’il pouvait disparaître ! Hélas les voeux désespérés parfois se réalisent, entraînant des fins cruelles. Maman disparaît. Le train l’a emportée ?

Difficile à déposer entre les mains d’un enfant, ce petit album exprime avec justesse les sentiments parfois tragiques qu’un enfant peut vivre.