Psycholocauste (Sillage ; 18)

Juliette a besoin de Nävis, comme témoin de moralité, pour obtenir son statut de citoyenne sillagienne. Mais pendant que le Conseil délibère, Bobo et Magister se livrent à une transaction à propos d’un étrange objet. L’un d’eux utilise un amplificateur psy prohibé, ce qui déclenche de bien curieuses réactions dans l’ornosphère et libère un dangereux virus. Dès lors, Nävis doit abandonner son témoignage et se lancer dans l’action. Tout Sillage est en grand danger, mais Juliette semble appelée à faire de grandes choses. L’inépuisable série continue son parcours dans un monde foisonnant d’imagination, d’inventions graphiques et de personnages difformes. Enrichi d’incessants rebondissements, le récit est sous-tendu par des préoccupations éthiques bien contemporaines comme celle concernant les dégâts collatéraux. Le ton familier des dialogues contraste avec un contexte hyper-technologique, tandis que le dessin, clair et un peu humoristique, se pare de teintes vives et contrastées. Le volume s’achève par l’annonce d’un référendum, prélude sans doute à de nouvelles aventures. (P.P. et H.T.)