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Un riche et célèbre romancier meurt prématurément. Sept de ses proches, sept comme le nombre de branches du chandelier juif, personnalités du gratin parisien, sont invités à l’ouverture de son testament. Leur sont remis une superbe montre bracelet et un cadeau surprise. Un cadeau personnalisé qui renvoie chacun d’eux à son passé durant la seconde guerre mondiale, un passé que le fantôme – bien présent – de leur ami veut leur faire avouer publiquement !
Paul-Loup Sulitzer affectionnerait-il les justiciers antiaméricains à qui tout réussit ? Après celui de L’ange de Bagdad (N.B. juin 2004), en voici un autre qui élimine les méchants sans que rien ne puisse enrayer la parfaite mécanique conçue à l’avance et qui s’en prend à nouveau à un Président des États-Unis, assassiné en 1963 mais conservé en vie ! Personnages fades, séquences narratives taillées à la hache, écriture plate, emballage historico-rocambolesque pour le chaland naïf, le Puits de lumière est sans éclat.