En 2008, en Afghanistan, les efforts de pacification des ONG et lâaction des forces armĂ©es de lâOTAN sont contrariĂ©s par les talibans au sein desquels les pachtounes mĂšnent la danse. La CIA a recours Ă lâexternalisation des opĂ©rations ultrasensibles vers des officines privĂ©es utilisant des paramilitaires, clandestins dans la clandestinitĂ©. Six dâentre eux incarnent cette cruelle confrontation de laquelle Ă©mergent Sher Ali, chef afghan emblĂ©matique cherchant Ă venger la mort de deux de ses enfants, et un journaliste amĂ©ricain. Celui-ci soupçonne que la hiĂ©rarchie se prĂȘte Ă des trafics dâhĂ©roĂŻne Ă haute dose dans le dos des paramilitairesâŠÂ DerriĂšre DOA se dissimule un Ă©crivain français qui propose un troisiĂšme livre dâaventures guerriĂšres. Il est tout Ă fait certain quâil connaĂźt bien le terrain et quâil possĂšde une culture militaire impressionnante. La panoplie guerriĂšre est sans faille, aucun dĂ©tail ne manque : armements, description du terrain, tout est ultra prĂ©cis. Les drones tueurs sont omniprĂ©sents, et le rythme ne fait jamais dĂ©faut : on tue, on vole, on ment, on se drogue dans une ambiance de fin du monde. Mais la quantitĂ© de personnages empĂȘche lâempathie et perd le lecteur dans la lecture, dĂ©jĂ malaisĂ©e, dâun pavĂ© rempli dâacronymes. (J.M. et B.Bo.)
Pukhtu : primo
DOA