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Nous sommes à l’aube du XVIIIe siècle en Bretagne. Le vaccin est encore inconnu et la variole détruit la population comme la peste. Qoëlet, jeune seigneur aventureux, s’embarque pour Constantinople où il se bat aux côtés de l’armée ottomane au nom de la France. Prisonnier des Serbes, il observe une étrange façon de se prémunir de la variole. Libéré, très éprouvé par la guerre, il rencontre enfin l’amour fou, mais la belle sera, elle aussi, emportée par la maladie. Désespéré, il s’embarque alors pour les Indes, participe aux derniers jours de l’Inde française et voit se pratiquer la “vaccine” contre la variole. De retour à Paris, il se bat pour faire accepter cette découverte insolite. Accusé de sorcellerie, il bataille contre les intrigants, les sceptiques et même l’Académie de médecine, pour n’obtenir finalement qu’une victoire bien décevante…
On ne s’ennuie pas dans ce premier roman tonitruant, épique, ce “cape et d’épée” de la médecine du XVIIIe siècle d’où l’on ressort un peu plus savant.