Qui n’aurait pas rêvé d’avoir un grand-père comme Auguste ? Avec ses bretelles rouges et son trou à la chaussette, ce papy bon-enfant est le complice préféré de sa petite fille Lisa. Ce qu’ils aiment par dessus tout c’est compter ensemble : « un pour toi car tu es unique, deux pour les biscuits dans ta poche …» Ainsi va la vie avec ses grands moments de tendresse et de rêves partagés. Quand Lisa atteint enfin le bison de fer avec le lance-pierre fabriqué par Auguste c’est une explosion de joie. Du rêve à la réalité Lisa pose les questions qui l’habitent : d’où viennent les chiffres et quand s’arrêtent-ils ? Puis vient le jour où Auguste tombe malade et meurt ; Lisa fait la rude expérience de la séparation. Comment va-t-elle la surmonter ? Par le biais d’un texte original, drôle et tendre, cette approche de la mort est admirablement servie par des dessins magnifiques, tout en couleurs et en mouvements. Certes le cimetière est bien gris avec tous ces gens noirs qui ne comprennent rien. Mais, grâce à l’aide précieuse de Marie, la couleur revient très vite dans le coeur de cette petite fille si attachante.
Quand je ne serai plus là
BLEY Anette