Quand je portais mon costume marin

SHULEVITZ Uri

Le matin, un enfant met son costume marin, emporte quelques provisions et grimpe aussi vite que ses petites jambes le lui permettent chez les voisins du premier. Là, un magnifique voilier l’attend. Avec lui, il parcourt les mers, pris dans toutes sortes d’aventures imaginaires.

Le petit garçon est totalement captivé par son jeu : il affronte courageusement les orages, les pirates et même l’homme du tableau dans la chambre où il joue. D’une grande richesse, les illustrations pleines de vie et de mouvement expriment avec force, grâce à des détails, les divers sentiments du héros au fil du récit. Le personnage cerné d’un trait fin affronte une vague aussi spectaculaire que celle d’Hokusaï, rencontre un pirate à l’ancienne avec jambe garantie en bois et trouve enfin le courage d’affronter le portrait terrifiant qui le suit des yeux. Une histoire attachante au charme un peu désuet qui éveille des résonances de l’enfance, du temps où l’on (l’auteur ?) portait des costumes marins.