Quand la nuit

COMENCINI Cristina

Marina part se reposer dans les Dolomites avec son fils de deux ans et loue le premier étage de la maison de Manfred, montagnard rude, taciturne et misogyne. Depuis la naissance du petit Marco, Marina n’arrive pas à être la mère parfaite qu’elle voudrait. Une nuit, alerté par des pleurs, Manfred la trouve désemparée, son petit garçon blessé. Soupçonnant une maltraitance, le montagnard la surveille, cherche à la piéger pour susciter ses aveux.

 

Cristina Comencini aborde à nouveau les thèmes de l’enfance et des liens familiaux (La Bête dans le coeur, NB avril 2007). Elle met l’accent sur les bouleversements attachés à la maternité et les blessures causées par un abandon. Dans un style simple – phrases courtes et tournures familières –, les deux personnages prennent la parole à tour de rôle, commentent les faits et gestes de l’autre, évoquent des scènes du passé. Dans un environnement naturel, austère et magnifique, une étude appuyée et sans surprise du comportement humain.