Après Le monde est un enfant qui joue (NB juillet 2009), l’hymne à la Résistance d’Alexandre Adler n’est pas un exposé historique mais une suite de minutieuses réflexions sur la situation d’alors comparée à la grave crise actuelle de la France aujourd’hui à la recherche d’une ardeur novatrice. Le rôle fondamental de de Gaulle, des oppositions (Moulin/Brossolette) et la complexité des mouvements partisans illustrent le début de l’analyse. La parenté avec Kriegel-Valrimont, membre responsable de la Libération de Paris, justifie le long passage consacré à cet événement. La fin est marquée par la chute des « Pharaons », la mise à jour des « secrets de famille ». Un style alambiqué, parfois précieux, nourrit une analyse où, tant en ce qui concerne les faits que les hommes, quelques jugements à l’emporte-pièce voisinent avec de méticuleuses considérations. Un ouvrage parfois partisan, difficile d’accès, mais documenté, sur une période historique cruciale qui éclaire le présent.
Quand les Français faisaient l’histoire
ADLER Alexandre