Quand l’État tue la nation

Robin Rivaton est un jeune politologue libéral. La France va mal, euphorie et désespoir se succèdent, la cohésion nationale s’effrite, l’individualisme progresse. La défaillance de l’État dans quasiment tous les domaines est responsable de cette dégradation. Seule la prospérité économique favorise le bien-vivre ensemble. La thèse est fortement étayée, son principal argument est que la croissance dépend avant tout de la vitesse et de la mobilité, or l’immobilisme est la règle. Chacun est inscrit dans une case au détriment de l’intérêt général ce qui encourage les particularismes (retraite, imposition, statut, subventions) qui rongent la société. Quels remèdes ? Le souverainisme est une illusion, refuser les logiques économiques conduit au désastre vénézuélien, défendre l’homogénéité de la population attise les haines et empêche toute agrégation volontaire. A contrario, la solution numérique, voire l’effacement de l’État, conduit à la domination des multinationales. La solution est une profonde réforme, l’État doit se centrer sur les seules fonctions régaliennes et abandonner le fardeau du paritarisme. (E.G. et B.T.)