Vers la fin du XIXe, le juge Aaron savoure sa future victoire contre la redoutable bande des Golden Dogs. Certain qu’ils attaqueront la Tour de Londres, il y déploie ses troupes d’élite, tandis que les policiers sont mobilisés pour incendier les souterrains où les malfrats sont supposés se cacher. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. La vraie cible était le British Museum où Orwood laisse aux trois autres malfrats toute liberté pour emporter ors et objets précieux. Il se borne à dérober un mystérieux manuscrit. Trouvera-t-il la clé de la Cité des morts ?
Au milieu des vols de corbeaux et des courses de rats, ce dernier volume de la série s’achève sur une note de mystère et d’ésotérisme, cohérente avec une vision romantique des bas-fonds londoniens. La folie du chef déconcerte dans cette fin d’une histoire plutôt faite de portraits de moeurs et de roman noir. Vif et expressif dans sa simplicité apparente, le dessin donne parfois aux personnages des regards tragiques qui ressortent sur des teintes d’ensemble plutôt lugubres. (P.P. et A.D.)