De l’été 2009 à l’été 2010, les bourdes, faux-pas, rodomontades, discours mensongers, affaires douteuses de ceux qui nous gouvernent et de leur souverain, le bouillant Nicolas Ier, n’ont pas manqué de fleurir aux pages des gazettes et de s’épanouir aux fenestrons électroniques : convocation en Chambre ardente du duc de Villepin, vaccins surnuméraires de la baronne Bachelot, déboires du Prince Jean, détestables remous autour de la Grande duchesse de Bettencourt.
Ces faits, et cent autres plus menus, l’infatigable Rambaud les a notés sans faillir. Et le bon peuple prompt à se moquer, de mémoire oublieuse tout occupé qu’il est à labourer le quotidien, s’esbaudira volontiers de cet impertinent rappel tandis que de plus délicats préfèreront s’indigner… La langue et le vocabulaire surannés ajoutent au comique acéré, mais à la longue, l’artifice peut peser… Comme auparavant (Troisième chronique du règne de Nicolas Ier, NB mars 2010), ne sont ici reprises que les seules turpitudes de notre majorité gouvernante. Quelques-uns en seront chiffonnés…