La fête continue au Pink Flamingo, cette maison de plaisir de New York en ce début du XXe siècle, avec un Will toujours sourd et muet, cherchant encore celui de l’équipe du Pink qui a tué sa mère. Twining, le propriétaire, a semble-t-il perdu ses protections à la mairie, car le commissaire Langstram vient arrêter tous les corrompus et fermer l’établissement. Charly se cache toujours chez la duchesse et convainc Will de continuer les recherches. En sortant, ce dernier se fait aborder par trois malfrats qui ne lui veulent pas du bien. Si, non sans mal, il réussit à s’en sortir, c’est en apercevant Daryll qui attendait la fin de la rixe qu’il pense comprendre…Avec ce deuxième et dernier opus s’achève l’histoire bien compliquée de ce pauvre faux sourd-muet hébergé dans un bordel chic de New York. Le scénario, mi-thriller mi-western, n’est pas sans charme malgré une histoire compliquée et des rebondissements surprenants. Si les dialogues ne sonnent pas toujours juste, le dessin réaliste, à la limite de la caricature, d’Éric Stalner est littéralement jouissif. Ses décors, ses atmosphères et les expressions de ses personnages sont bien plus convaincants que son scénario. (C.D. et H.T.)
Que la fête commence (Un long silence ; 2)
STALNER Éric