Entre rires et larmes, AndrĂ© sort dâun songe dans lequel il retrouvait ses chers amis disparus. HĂ©las, ce nâĂ©tait quâun rĂȘve ; mais quel rĂȘve ! Revenu Ă la rĂ©alitĂ©, il se hĂąte de retranscrire ces instants de bonheur avant que la mĂ©moire ne les efface. Ils sont tous lĂ , compagne et compagnons dâune vie, tant aimĂ©s, si douloureusement absents : Brassens, Devos, Gary-Ajar, Debaisieux, Kessel, Monfreid, Moretti, NucĂ©ra. Par la magie du verbe, AndrĂ© AssĂ©o (RĂȘver Kessel, NB aoĂ»t-septembre 2004) rĂ©unit son petit monde dans un train sans destination connue. Au cours du voyage les dialogues se nouent, chacun Ă©voquant souvenirs et anecdotes. Tous furent crĂ©ateurs de talent mais la crĂ©ation est source de doute et, tour Ă tour, chacun fait part des interrogations et des regrets quâil Ă©prouve quant Ă son oeuvre. Ă travers ce texte, lâauteur fait partager son attachement Ă de belles personnes, trop tĂŽt parties. Un rĂȘve empreint dâune douce nostalgie, ultime hommage Ă lâindĂ©fectible amitiĂ©.
Que sont mes amis devenus… Brassens, Gary, Kessel et les autres
ASSĂO AndrĂ©