Quentin sur le quai

TGV Besançon -Paris : Quentin, élève de troisième, appréhende le concours de piano programmé pour le lendemain. Quand il s’aperçoit qu’il a oublié sa partition de Scarlatti, c’est la panique totale. Le hasard fait qu’il rencontre dans le train son professeur de français auquel il confie ses angoisses. Un doute surgit : est-il obligé de se présenter et de satisfaire les exigences de sa mère, qui projette sur lui des envies non réalisées ?

Sur un sujet qui concerne certains adolescents et aurait pu être intéressant, l’auteur fabrique un récit dont les artifices enlèvent une grande part de crédit à la problématique. Trop de heureux hasards, de situations improbables, comme celle du professeur qui vient réconforter son élève dans la nuit au domicile de sa grand-mère et reste jusqu’au matin, ou de la jeune fille croisée dans le train qui se retrouve parmi les candidats au concours. Si la morale est bonne – persévérer, aller jusqu’au bout de ses engagements – elle ne sauve pas tout. À partir de 13 ans.

A-M.R. et H.F.R.