Inaugurant sa nouvelle trirème, Quintus Arius se met à la tête de la flotte romaine pour partir en chasse contre les Macédoniens. Tout s’annonce bien. Quoiqu’un peu lourde, la galère est splendide. Soigneusement sélectionnée par Cassius, la chiourme est de qualité. Ben Hur en fait partie. Il sera vite remarqué par l’amiral qui voudra connaître son histoire et en faire un gladiateur. Le refus du galérien lui vaudra la colère du chef qu’il sauvera pourtant un peu plus tard dans le désastre de la bataille. Le retour à Rome sera triomphal pour l’ancien prince de Juda.
Un grand classicisme préside à l’ensemble de l’ouvrage. Muni de notes explicatives, le récit est très documenté. Les personnages, les beaux décors et les situations sont minutieusement décrits. Le dessin réaliste, qui ne manque pas de classe, est somptueux et très construit dans les scènes de batailles. Admirez aussi la croix glissée dans le dessin de couverture. Quant aux dialogues, ils sont fournis et emploient à l’occasion le passé antérieur et l’imparfait du subjonctif ! Courageux, non ?