Dans une ville américaine dans l’entre-deux guerres, de jeunes ouvrières pleines de fantaisie et d’énergie travaillent à la fabrication de cadrans de montres phosphorescents.
Cette équipe de jeunes femmes entre dans la vie active avec un appétit d’amitiés, de flirts, de sorties en boîte, à la plage. On partage l’émancipation heureuse de ces jeunes femmes qui entrent dans la modernité.
Mais de mauvaises nouvelles viennent noircir la deuxième moitié du récit.
Le récit est très rythmé avec un enchaînement très amusant de scènes de la vie professionnelle et de sorties des héroïnes. L’auteur nous embarque dans les années folles avec ce qu’elles ont de meilleur pour les femmes. Puis, les choses se gâtent, et l’histoire devient prétexte à des messages forts sur la cause et le sort des femmes, alors peu considérées.
Le graphisme est très original avec des dessins au crayon de couleur, tantôt épurés , presque enfantins (tendance « Belles Histoires ») mais aussi des planches et des couleurs plus sophistiquées. C’est très original, et ça compte aussi dans le plaisir que procure cette lecture !