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Élevée en pension à Paris, Sara Yalda n’a pas revu le Téhéran de son enfance depuis vingt-sept ans. Elle a trouvé en France travail, amis et amours, jusqu’au jour où elle prend conscience qu’elle doit affronter son passé et revoir le pays et le père qu’elle fuyait. Dans l’Iran d’Ahmadinejad, elle se sent d’abord étrangère : la maison familiale est devenue école islamique, les amis bravent les interdits dans des fêtes débridées, les chauffeurs de taxis citent les poètes du XIe siècle. Mais devant l’énergie étonnante de ce peuple à un tournant de son histoire, de ces femmes qui, par l’instruction, se font doucement une place dans la société, elle découvre que tous, en Iran ou dans la diaspora, sont liés par la conscience d’appartenir à une histoire vieille de deux mille ans.
Un premier livre séduisant par la fluidité du récit, le charme de son auteure, la poésie des descriptions et des paysages. Une très jolie façon de découvrir un pays dont on n’a pas fini de parler.