À New York, dans une clinique réservée aux malades du sida, l’équipe du Dr Riker semble avoir réussi à guérir certains patients ; mais un médecin du groupe est trouvé mort, avec présomption de suicide, deux patients homosexuels sont poignardés, et un troisième, fils de sénateur, est assassiné. Riker se confie à Sara, journaliste célèbre et sympathique ; elle est mariée à un basketteur très populaire et ils attendent un enfant. À la suite d’un malaise, le basketteur se révèle séropositif et le déclare publiquement à la télévision. L’inquiétude gagne : un télévangéliste homophobe, des personnalités influentes agissent dans l’ombre…
Écrit vingt ans auparavant, ce roman est sorti juste après Sans un adieu (NB novembre 2010). Ici aussi les personnages féminins sont émouvants, blessés par la vie, le rythme est intense et de nombreuses péripéties pimentent l’intrigue jusqu’à la fin du livre. Un enthousiasme pour les nobles causes, lutte contre le sida et l’homophobie, est perceptible et déjà le talent d’Harlan Coben s’impose.