Une vieille femme morte, avec deux balles dans la tête et le pistolet encore chaud trouvé sur les lieux : Pierre, le propriétaire de l’arme, est en bien mauvaise posture. Célèbre détective, il avait été poussé à venir en ces lieux par de mystérieux souvenirs d’enfance, en compagnie de sa collaboratrice Sophie. Pourtant, le commissaire Broussard remarque que le décès remonte à plusieurs mois et que la victime avait été, bien avant, défigurée par un jet d’acide. Quel est donc cette étrange affaire qui vaudra aux deux compères quelques autres émotions vives ?
Sans fioritures excessives et sans complication, le scénario dévoile des mystères attendus et offre des révélations prévisibles. En forme d’hommage aux premiers tomes de Ric Hochet, le dessin, gentiment suranné, place l’action dans le Berry des années 1930. En strict noir et blanc, ses traits fermes et marqués donnent au héros un air naïf et content de lui. Le méchant arbore pour sa part le visage hargneux d’un homme assoiffé de vengeance. (P.P. et H.T.)