Une jeune Canadienne, Shirley, mariĂ©e Ă un journaliste français et vivant Ă Paris, est abandonnĂ©e brutalement par celui-ci. DĂ©sorientĂ©e, elle se raccroche Ă une petite communautĂ© dâĂ©trangers, aussi fantasques quâelle. Elle erre dans Paris, fait des rencontres qui lui font cĂŽtoyer un monde quâelle nâimaginait pas et mĂšne une vie de bohĂȘme. Avec une magnifique candeur, elle continue dâespĂ©rer le retour de son mari, ignorant superbement la citation dâEdith Wharton qui ouvre le roman « Il y a plusieurs façons de souffrir, mais une seule dâĂȘtre en paix : cesser de courir aprĂšs le bonheur. »
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Maria Gallant, canadienne, vit Ă Paris depuis 1952. Dans ce roman Ă©crit en 1970, traduit aujourdâhui, elle analyse avec humour le choc des cultures, les relations entre Nord-amĂ©ricains et EuropĂ©ens. Elle brosse un tableau amusant des familles françaises Ă©triquĂ©es, des dĂ©jeuners du dimanche dans des salles Ă manger obscures, autour de plats insipides, avec des convives mesquins. On sent son dĂ©sir dâapprofondir ces aperçus psychologiques un peu brouillons en un tout plus Ă©laborĂ©. Mais, telle son hĂ©roĂŻne, elle se disperse et se laisse un peu aller au bavardage.