Fin du XIIIe siècle. William Campbell, Templier depuis son adolescence, regagne Paris après la chute du royaume chrétien en Terre Sainte. Déçu et trahi par ceux qu’il a servis et déchiré par l’ingratitude de sa fille, il quitte l’ordre et part en Écosse envahie par Edouard d’Angleterre. Il rejoint ses compatriotes et participe à de nombreuses batailles, puis revient à Paris où Philippe le Bel cherche à s’emparer de nouvelles terres, à augmenter ses richesses et son pouvoir. Intrigues et complots aboutissent à la désignation d’un pape favorable au roi de France et à la destruction des Templiers.
Dernier tome d’une trilogie, ce long roman historique, très détaillé et parfois difficile à suivre, est basé, à l’instar de La Pierre Noire (NB février 2009), sur une importante documentation. Les très nombreux personnages historiques et imaginaires (listés en fin d’ouvrage, ce qui facilite la lecture), à la psychologie parfois simpliste, sont entraînés dans autant d’aventures périlleuses. L’horreur des scènes de batailles peut rebuter, mais on est pris par l’évocation finalement crédible de cette période troublée.