Le beau Raffy est en mauvaise posture : il lui faut traverser la fosse aux requins sur une poutre, le ventre gavé de rhum et les yeux bandés! Heureusement, c’est ce moment que choisissent les Espagnols pour bombarder l’île des pirates, Puerto Blanco. Vont en découler des batailles rangées entre Espagnols, pirates, esclaves… et simultanément diverses actions des belles dames de l’île, de la putain à la duègne en passant par la gouverneure, qui s’efforcent de sortir Raffy de son triste sort. Il faut dire que les Espagnols ne pensent qu’au diamant du Kashar, tandis que le Barracuda vogue lui aussi à sa recherche.
Du sang, des larmes, et de belles amoureuses. Tout cela est mené tambour battant, dans la jungle ou dans les riches demeures qui flambent facilement, ou enfin sur l’océan. Le rythme effréné emporte, évitant de s’attarder sur le côté un peu racoleur de ces aventures. Tous les mouvements, les coups d’épée qui fendent en deux les crânes, les ressacs assombris, sont superbement rendus. Ce sont de bien belles aventures, mais ce ne sont que cela…