Rio, 11 ans, vit à Londres avec sa mère musicienne et dépressive. L’enfant la porte à bout de bras, mais ça ne suffit pas, il faut l’hospitaliser. C’est pourquoi il est envoyé en Californie chez sa grand-mère qu’il connaît à peine. Dans un premier temps il s’enferme dans son inquiétude, hostile à cette grand-mère hors norme. Mais il y a l’océan, là, juste devant les fenêtres, et le soleil. Et puis il rencontre Marina qui vit sur un bateau avec son père. Il découvre aussi la « boîte à bonheur » de sa mère lorsqu’elle était enfant. Enfin il y a les baleines.
Un roman tendre, merveilleux, qui avance par petites touches, dans lequel Rio prend conscience du fait qu’il est un enfant et que ce n’est pas lui qui peut sauver sa mère. En revanche il peut faire quelque chose pour les baleines. Un roman où tout est beau, et qui pourrait être vrai. Des rencontres nouvelles permettent de voir la vie sous un autre angle. Un magnifique plaidoyer pour les baleines, malmenées par certains, et protégées par tellement d’autres, petits et grands, qui les comptent, suivent leur migration, et les délivrent des filets dans lesquels elles sont parfois prisonnières. Les baleines risquent d’avoir de nouveaux jeunes militants après la lecture de ce roman ! (A.E. et J.G.)