Le professeur Schepp, linguiste spécialisé en chinois ancien, découvre sa femme morte, affalée au milieu des corrections d’un manuscrit qu’il avait abandonné autrefois. Schepp est atterré : n’avait-il pas promis à Doro de mourir le premier pour lui préparer le voyage vers l’au-delà ? Avant de chercher un médecin, il se penche sur les annotations de son épouse et réalise qu’elle a cru lire dans ce roman la transcription d’une aventure sentimentale avec une serveuse au mystérieux tatouage chinois. Comment réparer cette méprise ?
Le récit est extrêmement court, au style assez convenu. À la narration proprement dite, se mêlent d’ailleurs des extraits du manuscrit avorté et les notes de la correctrice. Les réactions du héros semblent étranges, peu vraisemblables. L’auteur veut sans doute illustrer les malentendus de la vie conjugale et l’impossibilité du pardon après la mort ; mais cette fable n’arrive pas à susciter d’intérêt.