Romance killer ; 1

DOHA

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Un tueur à gages s’aperçoit qu’il est incapable d’exécuter une jeune femme dont le mari vient de commanditer le meurtre. Mieux : l’assassin au coeur tendre épouse sa « cible » que la mort n’a pas effrayée au point d’oser demander des comptes à son présumé bourreau. Repenti, le « killer romantique » essaie maladroitement de parvenir à une certaine forme de sagesse, lui que la mort d’une souris affecte outre mesure, qui se fuit lui-même, et qui doit, de surcroît, enseigner le « métier » au lamentable Bong Man, jeune tueur à gages au faciès simiesque.

Ce roman graphique d’un ton assez original est remarquable avant tout par son graphisme proche de celui des dessins animés asiatiques, dans une mise en page totalement libérée qui fait ressortir les très belles nuances de coloris sur les fonds noirs des pages. Au-delà de cet attrait visuel, ce tueur empêtré dans son rôle est, tous comptes faits, assez attachant dans un scénario au registre décalé, et assez humoristique pour finir.