Rosa candida

ÓLAFSDÓTTIR Audur Ava

Arnljotur a vingt-deux ans, un vieux pĂšre et un frĂšre jumeau autiste. Sa mĂšre est morte il y a quelques mois laissant un grand vide. Il a aussi une petite fille de sept mois issue d’une trĂšs courte rencontre accidentelle. PassionnĂ© d’horticulture, il dĂ©cide de quitter son pays, l’Islande, pour se consacrer Ă  la restauration d’une cĂ©lĂšbre roseraie dans un monastĂšre du continent. La vie studieuse et tranquille qu’il mĂšne auprĂšs des moines est bouleversĂ©e par l’arrivĂ©e imprĂ©vue de sa compagne d’une nuit et du bĂ©bĂ©.

 

Le premier roman traduit en français de cet auteur est imprĂ©gnĂ© de sĂ©rĂ©nitĂ©, de calme, de gentillesse. Notre hĂ©ros, vĂ©ritable Candide, envisage son avenir au grĂ© des rencontres, des conversations avec son pĂšre, des discussions avec le prieur, cinĂ©phile passionnĂ©. Il va trouver le bonheur en s’occupant de sa fille, dĂ©couvrant parallĂšlement la fĂ©licitĂ© d’une vie de couple. Une poĂ©sie intemporelle parcourt les pages Ă  travers l’évocation du jardin, de la vie du village et de ses habitants. Point de questions existentielles, mais un quotidien paisible exprimĂ© en phrases simples. Un joyau rĂ©jouissant.