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Rosina a dix ans. Orpheline, elle vit en Italie avec sa grand-mère maternelle. Quand celle-ci se casse une jambe, elle est envoyée à l’orphelinat où un grand-père paternel, jusqu’alors ignoré, vient la chercher. Mais pourquoi l’appelle-t-il Annetta ?
Petite fille sensible et éveillée, Rosina suscite la curiosité. De façon vivante et tendre, l’auteur décrit les transformations de Rosina qui quitte l’insouciance de l’enfance, s’affranchit, laisse entendre qu’il faudra compter avec elle, qu’elle n’est pas « un meuble à déplacer ici et là, selon les commodités des uns et des autres ». Lecture facile, conclusion heureuse : certaines conventions un peu désuètes – le roman se situe dans les années 1920 – peuvent déconcerter le lecteur. Le ton passéiste plaira-t-il aux enfants ?