Avec « Rouge Alcatraz », le deuxième tome de la série Jones, Olivier TaDuc et Yann continuent de nous plonger dans la jeunesse du lieutenant Jones qui poursuit sa formation rigoureuse à l’école de la Navy de Patuxent River. Déjà réputée pour son habileté exceptionnelle au pilotage et son expertise en techniques de close-combat, elle doit néanmoins surmonter des épreuves toujours plus intenses pour prouver sa valeur. Mais alors qu’elle s’efforce de devenir la meilleure, une ombre plane : celle de son frère Marcus.
Évadé d’un pénitencier, il accompagne deux activistes amérindiens, Karkajou et Crow Dog qui ont pris d’assaut l’îlot d’Alcatraz, exigeant du gouvernement américain la reconnaissance de leurs droits civiques, prêts à tout pour se faire entendre, y compris à utiliser la violence. Le groupe retient en otage une centaine de personnes, rendant la situation particulièrement tendue.
Chargé de résoudre cette crise explosive, le général Ben Carrington voit en Jones un atout crucial pour négocier avec les preneurs d’otages. Mais la mission est loin d’être simple et ne se passe pas comme prévue. Les négociations tournent au drame et le général est fait prisonnier. Jones doit alors se lancer dans une mission périlleuse pour sauver son tuteur.
Le scénario de Yann approfondit la psychologie de Jones et son environnement complexe apportant au récit une dimension humaine là où on pourrait n’avoir qu’un simple thriller militaire.
Les dessins d’Olivier TaDuc renforcent cette atmosphère tendue. Les scènes d’action, qu’elles soient aériennes ou au sol, sont dynamiques et immersives.
(BB)