Rudi (L’art du crime ; 9)

Rudi purge une peine de prison à perpétuité. Cela lui a laissé le temps de rédiger l’oeuvre d’une vie, un récit qu’il s’apprête à envoyer à son éditeur. Mais ce récit livre des révélations auxquelles il souhaite donner un éclat particulier. Son idée d’une émission dans laquelle il offrira le nom du coupable tel un deus ex machina est acceptée à la fois par l’administration pénitentiaire et par la télévision. Cette émission est préparée tel un grand show à la manière américaine. Le succès en est assuré !  Neuvième tome de cette série sur l’art et le crime. Cette fois l’audiovisuel sert de support à cet ultime meurtre, qui offre aussi l’occasion d’entremêler les huit premiers tomes et de fournir une fin de série inattendue et subtile à appréhender. Le dessin est classique sans relief particulier. Le scénario, pourtant bien mené, se termine sur une scène un peu superflue, censée conclure la série en beauté. À trop vouloir en faire, c’est une légère déception qui accueille le lecteur. (E.B. et A.R.)