Eugénie, veuve de la Grande Guerre, a rejoint sa soeur Blanche, qui a immigré, en 1904, à Saint-Brieux (Canada). Leur relation est conflictuelle : Blanche, active et volontaire, se passionne pour sa nouvelle patrie, Eugénie, mal remise de la mort de son mari, supporte difficilement la rudesse du pays. Arrive, en 1923, une lettre de la famille restée en Bretagne : les oncle et tante, qui cultivent les fraises dans la ferme des deux soeurs, s’inquiètent de l’avenir. Michel, le mari de Blanche, regagne la France avec Eugénie, laissant au Canada Blanche, enceinte. Tous vont être amenés à faire des choix entre les deux pays.
Colette Vlérick poursuit, dans la collection « Terres de France », l’histoire commencée avec Les terres chaudes (NB octobre 2010). Elle peint à la fois la vaste Plaine du Canada avec les immenses possibilités qu’elle offre à ceux qui ont du caractère et la Bretagne traditionnelle en train de se moderniser. Le récit est plaisant mais les personnages trop nombreux.