Un beau matin, Luce déclare solennellement à ses parents qu’elle déteste son prénom et veut en changer. Interloqués, car Luce est plutôt du genre petite fille bien sage, père et mère font bloc pour défendre leur choix. Devant tant d’incompréhension, Luce décide d’aller consulter Madame Kornebik : elle résout tous les problèmes, dit une pub vue dans un journal. Par contre, il faut trouver un prétexte pour rester seule.
Première rébellion et premier acte d’indépendance : Luce ressemble à beaucoup d’enfants de son âge et les petites émotions qui accompagnent sa démarche sont bien vues. Si l’éclairage est mis sur l’héroïne, les parents, eux, sont observés par leur fille avec perspicacité mais gentillesse. Et l’affectivité qui entoure le choix du prénom d’un enfant s’exprime avec finesse au fil d’un récit savoureux qu’une touche d’humour et de merveilleux agrémente.