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Alors qu’Eugène Monceaux est en pleine campagne électorale pour le Ministère de la police générale, une série de meurtres s’abat sur Paris. Le Noirhomme, personnage d’une série de journal, en serait l’auteur, une aubaine pour Montceaux dont le thème de campagne est l’insécurité croissante. La coïncidence éveille les soupçons quant à l’implication du ministrable dans cette triste affaire. Donatien, Pol et Raphaël, ami intime de Vautrin, le commissaire en charge de l’enquête, tentent de leur côté de définir l’identité du Noirhomme, à moins qu’« il » ne soit deux ?
Suite des aventures de ce personnage lugubre qui incite au meurtre mais n’en commet pas. Le dénouement est proche, mais de grosses zones d’ombres subsistent, comme cette mystérieuse partie d’échecs. Le dessin est clair et lisible, la mise en couleur retranscrit bien l’ambiance de chaque scène. La série, qui tire un peu trop sur la corde du suspense, est censée tout dévoiler dans le troisième et dernier volet.