Rebecca, 6 ans et demi, est souvent malade; heureusement, dans ces cas-là, Ernest, son microbe et meilleur ami, lui tient compagnie, et lui apprend comment devenir un vrai microbe. Rien de tel que de bonnes marches dans la neige pour s’aguerrir! Elle entretient des relations houleuses avec sa grande soeur, qui vit ses premiers émois et en outre un gros microbe détestable s’annonce à l’horizon: sa maman voudrait leur présenter un certain Sam, son « copain ».
Rebecca est une vraie petite peste insupportable, que l’on préfère voir en bande dessinée que chez soi, mais qui reste attendrissante, notamment grâce au graphisme léger et moderne, aux dominantes vertes/roses. Finalement, elle n’aime guère guérir, car alors, Sam disparaît. Au fil des saynètes se dessine une chronique familiale amusante, tendre et acidulée, animée des colères et de l’imagination de Rebecca, dans la lignée du premier tome (Mon copain est un microbe, NB/LJA, Juillet 2008).