Djibril Knight, surnommé le marchand de sable, est capable de donner vie aux rêves de ses clients pendant 24 heures, ce qui n’est pas sans risque pour ceux-ci. Il cherche à faire évader son frère, Markham, détenu dans une prison, et envoie un homme à tête de chat pour le libérer. Knight confie ensuite à Markham qu’il a trouvé un moyen de rendre permanents les cauchemars auxquels il donne vie. L’inspecteur DeepO’Neil – que son « père » Nine rêve, au prix d’un coma prolongé- cherche à contrecarrer ce dangereux dessein, aidé de Lady Crown, une pulpeuse jeune femme qui n’est autre que la statue de la Liberté.
Servi par un dessin réaliste de bonne qualité, mais distillant un érotisme plus racoleur et stéréotypé que raffiné, le scénario entraine dans une histoire où le rêve envahit la réalité. Les clés indispensables à la compréhension de ce troisième tome n’apparaissent qu’au milieu de l’ouvrage. Les scènes se succèdent sans grande rigueur, et l’intérêt du lecteur a du mal à se soutenir.