Sans légende.

FLEURY Gilles

&

 

« En Chine, on dit qu’un homme n’en devient vraiment un qu’après avoir perdu son père. » C’est ainsi que sa maîtresse du moment console le narrateur qui vient d’apprendre à New York la disparition du sien. Dans le long trajet qui le ramène en Lorraine pour les obsèques, entre deux hoquets de chagrin, il remplit le temps de parades de séduction devant ses voisines et de souvenirs attendris sur lui-même, enfant… Cette remontée dans le passé lui permet de régler ses comptes avec une mère apparemment castratrice, un frère veule et un père effacé…

 

La minutie bavarde des descriptions de chaque scène de ce banal psychodrame ne laisse aucune place à l’imagination ni à une quelconque sympathie pour le triste héros de ce premier roman.