Bagus et Mina, les deux orangs-outans du zoo, viennent de mourir. Ils seront naturalisĂ©s pieusement, mais quelle perte pour lâhumanitĂ©, ils nâavaient pas de descendance ! Le chaos sâinstalle partout, plus rien ne va, les villes sâenfoncent dans un marais boueux. Le narrateur, au demeurant employĂ© du zoo, a deux idĂ©es, lâune aussi simple que vouĂ©e Ă lâĂ©chec, lâautre, aussi moderne que glaçante. Ă partir de cette fable animaliĂšre pessimiste et grinçante, Ăric Chevillard nous annonce-t-il la fin du monde ? OĂč sont les clins dâoeil pleins dâhumour, le style jubilatoire, cette faconde imaginative, les trouvailles de langage qui nous faisaient ronronner dâaise jusquâĂ Oreille rouge (NB mai 2005) ? Au secours, Chevillard, reviens !
Sans l’orang-outan
CHEVILLARD Ăric