La fée a pris apparence humaine pour mieux aider Sara, mais elle est sujette à d’inquiétantes sautes d’humeur: que recèle son passé qu’elle ignore? D’autre part, la date du concours de beauté organisé par la marâtre de Blanche-neige, afin de se débarrasser de ses rivales, approche. Sara flairera-t-elle le piège, et pourra-t-elle agir, alors qu’elle s’est fourrée dans la très mauvaise posture de devoir jouer les bonniches chez la fille de l’employeur de son père, une authentique garce enfant gâtée? Plonger des personnages de contes dans le monde réel, l’idée n’est pas nouvelle mais elle peut séduire. Malheureusement, la narration souffre de longueurs, même si la tension dramatique s’accentue dans le deuxième tome, et d’une ambiance shojo un peu trop prononcée (gloire aux apparences et coeurs d’artichaut). Le costume de « chasseuse de contes » de l’héroïne n’a rien à envier aux tenues de soubrette! Ce manga français un peu décevant repose sur la personnalité de Sara, dont l’impulsivité est relayée par un graphisme exagérément expressif, jusqu’à l’exubérance. Vivant à défaut d’être passionnant.
Sara et les contes perdus ; 2
JENNY