ĂlevĂ©e dans un couvent, Sarah rĂȘve d’en devenir la mĂšre supĂ©rieure. Fantasque et rĂ©tive Ă l’enseignement, elle ne montre d’appĂ©tence que pour la gĂ©ographie et le dessin. Deux bonnes fĂ©es se penchent sur son Ă©ducation, une institutrice personnelle et une voisine de sa mĂšre, qui lui apportent enseignement et affection. Entre ses sĆurs et une mĂšre demi-mondaine, Sarah cĂŽtoie l’aristocratie, dont le duc de Morny qui suggĂšre qu’elle entre au Conservatoire. Ă 16 ans, elle accĂšde Ă la ComĂ©die Française.
Elle relĂšve tous les dĂ©fis de la vie de comĂ©dienne, n’hĂ©sitant pas Ă endosser des rĂŽles masculins. Elle est adulĂ©e du Tout-Paris, entreprend des tournĂ©es mondiales et croise politiques, poĂštes et romanciers, artistes et scientifiques. Elle reste pleine d’humanitĂ©, en soignant les blessĂ©s lors de la guerre de 1870, usant de ses relations pour obtenir vivres et vĂȘtements. Lors des combats de 1914, elle va jouer pour les soldats sur le front, alors qu’elle est amputĂ©e. « Great », comme l’appelaient ses petites-filles, avait pour devise « quand mĂȘme ». Certes, on apprend qui est Sarah Bernhardt, mais la forme du rĂ©cit reste dĂ©cevante, tout comme la prĂ©sentation peu attrayante. (M.-C.D. et M.-T.D.)