Jolanne est retrouvée sur une plage ; son protecteur lui donne le nom d’Ouma (fleur gracieuse) puisque, suite au choc qu’elle a subi, elle est devenue totalement amnésique. Les pécheurs l’accueillent avec beaucoup de sympathie et d’affection, mais dans son ignorance des coutumes et des usages, elle commet un impair, véritable offense au Maharaja. Il faut fuir et rapidement.
L’amnésie de l’héroïne, artifice maintes fois imaginé, est assez décevant. Les « ficelles » sont un peu grosses et l’histoire souffre des clichés et poncifs qui accompagnent ce type de situation. Pour autant les dessins sont toujours aussi agréables et réussis. Le contexte, l’Inde du XVIIIe siècle sur fond de lutte entre les puissances françaises et anglaises, attire plus, par son originalité et la réalité historique ajoute à l’intérêt. Les dernières scènes de l’ouvrage laissent espérer une suite à rebondissement. (E.B. et Br.A.)