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Un clavier d’ordinateur éclaboussé de sang sur la couverture de ce livre : le décor est planté. À l’issue d’un casting de reality-show, “the good one” dont ils ont été évincés, sept jeunes disparaissent à Los Angeles. On apprend bien vite qu’ils ont été récupérés sur un site Internet inconnu, intitulé “the last one”, parodie macabre du “loft” : tous les jours, un élu sera abattu. Nouveauté oblige, les chaînes se ruent pour diffuser les images et c’est une course contre la montre entre le FBI et ces ravisseurs d’un nouveau genre.
Pour le lecteur, c’est un premier roman, écrit par un Français, où s’imbriquent horreur et morale à la sauce grand guignol moderne. La face cachée des sitcoms, l’utilisation perverse des moyens informatiques, sont démontrées sans le plus léger pathos avec une efficacité qui fait froid dans le dos. Malgré quelques longueurs, dans le genre gore c’est plutôt réussi.