Né en 1941, le fils d’Errol Flynn, élevé par sa mère française en Floride, a peu connu son célèbre père, mais a longtemps vécu dans l’ombre de son nom. De tempérament sportif et aventureux, beau garçon, il attirait immanquablement la comparaison. Il a même tourné quelques films de série B en Europe, sans grand succès. S’étant initié à la photographie, attiré par le danger, il devint reporter-photographe au Vietnam en 1966, pour le compte de Paris-Match. Il disparut au Cambodge en 1970.
Le portrait de Sean Flynn que dresse Philippe Lombard, journaliste spécialisé en cinéma et télévision, attire la sympathie : un jeune homme plein d’énergie et de curiosité, absolument pas imbu de sa personne, encombré de sa filiation prestigieuse, en quête de son identité personnelle qu’il sembla finir par trouver quelque temps avant sa mort. Son histoire tragique a inspiré des films et des pièces de théatre. Facile à lire, citant livres et articles de presse, cette biographie très descriptive reste assez lisse et superficielle. Difficile de se passionner pour ce jeune homme malgré ses abondantes qualités.