Seins.

GUERRESCHI Jean

Le corps de la femme a toujours été une source d’inspiration. Ici ce sont les Seins qui sont particulièrement vénérés : symboles par excellence de la féminité, racontés, exaltés, inventés, critiqués ou détestés par le narrateur qui évoque les seins de sa tante Régine, son premier émoi amoureux, se moque des seins de plage qu’on “amasse”, déteste les seins siliconés qui tiennent debout quoiqu’il arrive, est scandalisé si on touche aux seins de petites filles, parce qu’on touche à des promesses. Il s’attaque ensuite aux seins des hommes !

 

Déjà remarqué dans La vie m’affame (NB avril 2003), Jean Guerreschi accomplit un remarquable travail d’écriture. En une quarantaine de petits textes pertinents ou poétiques, cet amateur de seins réalise une étude romanesque amusée et amusante. Pourtant un je ne sais quoi de compliqué rend la lecture, à la fin, un peu fastidieuse.