Fille unique, d’une famille aisée qui vit en Suisse, Elena se retrouve au début de l’été en Italie dans le petit village perdu de sa grand-mère qui vient de mourir. Il faut vider la maison. Mais personne ne veut le faire car la maison est hantée. La jeune femme vient de se faire larguer par son amoureux. Autant dire qu’elle est de très mauvaise humeur. Si tout le monde voit les effets du fantôme, Elena, seule, le voit « en vrai » et peut lui parler. Il lui demande son aide. Beaucoup d’invraisemblances dans ce roman ; il faut croire aux fantômes, accepter des non-dits familiaux, aller dans un sens et aussitôt faire demi-tour, faire le tri entre mensonges et vérités. Et croire aux remords de ce pauvre Tita, amoureux éperdu de Rachel, la grand-mère d’Elena, qui est condamné à errer dans cette maison. Tita doit aider Elena pour s’acquitter de sa dette et quitter enfin ce monde. L’idée centrale est de démontrer que « les histoires d’amour n’ont aucune logique ». Malgré les personnages enfermés dans leurs caractéristiques : Elena est désagréable, Matteo, l’ami d’enfance, est d’une humeur égale et exemplaire, Luigi, le cousin, bonne pâte corvéable à merci, Arthur, l’amoureux, peu fiable… on s’attache à ce roman construit en 32 courts chapitres. (A.E. et A.D.)
Sept roses rouges pour Rachel
RUATA-ARN Marie-Christophe