Un amour brûlant, humain, permet à Sigismond d’Ehrenburg, gentilhomme du XVIe siècle, de se dépasser et de mourir libre. Il se confie par lettre à un seigneur qui, de passage chez lui, fut étonné de le voir séquestrer sa femme. Tondue, elle devait boire à sa table tous les soirs dans un crâne aux yeux d’argent… Il s’agit de celui du jeune page avec lequel son mari l’avait surprise… Mais Albe est la jeunesse, la beauté et l’Amour ; et Sigismond, grâce à cet étranger, renaît à la vie avec elle. Albe, elle aussi, se confie à travers un cahier : elle a gardé son innocence et ses réserves d’amour. Les femmes sont une terre universelle où les hommes viennent se ressourcer… Dans une quête quasi mystique, Christiane Singer, grâce à ce conte, nous plonge dans les mystères de l’amour, de la vie, de la mort, de l’âme humaine… thèmes déjà présents dans Les sept nuits de la reine (NB août-septembre 2002). En un style poétique et brillant, elle touche, comme à son habitude, au coeur et à l’esprit.
Seul ce qui brûle
SINGER Christiane