Seul demeure son parfum

Dans la ville chinoise de X, trois femmes sont assassinées à quelques mois de distance. Aucune frayeur sur leur visage, plutôt le sourire de l’extase amoureuse. L’enquête du policier Pu Ke désigne bientôt un suspect : Chen Zhiyu, un ex-gendarme d’élite, beau gosse, reconverti dans les relations publiques. Reste à trouver le mobile. La recherche classique de preuves se double alors d’une traque plus psychologique, où Mi Duo, jeune femme médecin que courtise mollement Pu Ke, joue le rôle d’appât et sert finalement, à travers ses propres difficultés à aimer, de révélateur au traumatisme enfantin à l’origine des pulsions meurtrières de Zhiyu.

En fait de polar chinois avec des Chinois de Chine, on essuie surtout un nième avatar de série B américaine, l’exotisme social et culturel de la Chine en moins, la foultitude des noms et prénoms chinois en plus. Un casse-tête sympathique mais pataud dont la Chine est absente et où le maniement approximatif de la concordance des temps par les traducteurs achève de décourager les plus motivés.