Marie, propriétaire d’une librairie de livres anciens, vit seule à Paris. Son mari Alex, pianiste de talent, a choisi de partir à Corfou pour composer dans la sérénité. Elle ressent d’autant plus la solitude que ses deux filles ont quitté l’appartement familial. Elsa la plus jeune vit à New York où elle fait de la recherche en médecine. L’aînée, Sarah, mère célibataire et chef d’entreprise, élève avec difficulté son fils dont le père Gabriel a mystérieusement disparu en convoyant un bateau aux Antilles. C’est alors qu’Elsa reconnaît aux urgences de l’hôpital Gabriel, dans un piteux état physique et mental. On retrouve dans cet ouvrage les personnages qui ont fait le succès de Il faut laisser les cactus dans le placard (NB décembre 2010). L’auteur poursuit avec une égale réussite la saga de la famille Steinitz. Cette fois ci, les deux filles de Marie sont les héroïnes de cette nouvelle histoire où l’auteur entraîne le lecteur de New York à Paris en passant par la Grèce et la Bretagne dans une ronde d’aventures et de révélations imprévues. Un bon roman de détente au style sans prétention, assorti d’une fine analyse psychologique des caractères féminins.
Seuls les poissons
KERYMER Françoise