Alors qu’on le croit mort, au printemps 1891, le célèbre détective Sherlock Holmes reparaît en Italie où il est chargé de reconstituer le réseau des agents secrets britanniques. Il séjourne incognito à Sienne où se prépare la fameuse course du Palio et où un crime vient d’être commis. Un de ses nouveaux agents, accusé du meurtre, a été emprisonné. Pour l’innocenter et le libérer, il faut impérativement trouver le coupable…
Ce premier roman d’un journaliste italien veut être une parodie des aventures de Sherlock Holmes. Mais si le personnage du détective avec sa pipe, sa canne, ses manies, ses soliloques et son esprit de déduction imbattable, est assez bien caricaturé, l’avant-propos du roman – un petit carnet écrit par le détective, donné à Watson, caché, retrouvé par un chiffonnier et donné à l’auteur ! – est tout à fait invraisemblable, les méandres inutilement compliqués de l’enquête le sont tout autant et le petit garçon déluré faisant office de Watson est peu crédible. Une note juste, cependant : les descriptions de Sienne et les préparatifs du Palio – auquel on n’assiste pas. L’auteur s’est sans doute amusé, mais le résultat n’est pas à la hauteur de ses ambitions.