Shinjuku Fever ; 4

Décidément, Fuku est malchanceux. L’adolescent vient pour la première fois de sa vie d’acheter des vêtements neufs – qui lui permettront espère-t-il de séduire les filles – mais il doit bien vite remettre son terne uniforme. Assiste-t-il à un match de strip-baseball (mélange de jeu de balle et de strip-tease) le match s’arrête, le privant de l’objet de sa convoitise. Il doit affronter de riches voyous qui écument le quartier en 4/4, armés d’un teaser. Il sauve une héroïne en détresse, aidé d’un ami qui exerce la profession d’hôte de bar. Arrive-t-il enfin à séduire une fille – celle-ci se révèle être un garçon.

Le dessin est standard  – l’anonymat habituel de trop de mangas (les personnages sont de fades poupées aux yeux en bouton de col), ponctué de dessins humoristiques d’un style plus personnel. L’ensemble demande au lecteur un sérieux effort de concentration. Les éléments d’un bon scénario sont peut-être là, mais la maladresse et l’obscurité du découpage sont rébarbatifs. Une partie du texte (à l’extrémité de la page) est peu lisible, le format réduit et sombre rend ce manga difficilement compréhensible.